Sur le bord d’une [D]vie, on voudrait t’espé-[A]rer,
Se dire qu’on a du temps, vivre encore un mo-[D]ment.
Sur le bord de sa [D]vie, j’aurais voulu lui [A]parler,
De nos rêves d’écolier, de nos folles an-[D]nées.
Sur le bord de sa [G]vie, j’aurais lui [D]prouvé,
Qu’en perdant mon [A]ami, je perdais u-[D]ne vie.
Sur le bord de [G]sa vie, j’aurais voulu lui [D]donner,
Une main d’ami-[A]tiés, et surtout la [D]garder.
Mais [D]dans la nuit, [A]sans en cris,
Ses yeux blessés, ce [D]sont fermés.
Et [D]puis son cœur, [A]fatigué,
L’a lâché, un [D]non instant.
Sur le bord de sa [G]vie, j’aurais voulu lui [D]prouver,
Qu’en perdant mon [A]ami, je perdais u-[D]ne vie.
Sur le bord de [G]sa vie, j’aurais voulu lui [D]donner,
Une main d’ami-[A]tiés, et surtout la [D]garder.
Sur le bord de sa [G]vie, sur le bord de sa [D]vie
J’aurais voulu lui [A]parler, je n’ai su que [D]pleurer.